Revue ciné

5 mars 2014

J'ai vu pas mal de films récemment, et pour chacun, je me suis dit 'oh, c'était bien chouette, j'en parlerais bien sur le blog!'....et puis le temps file, ça n'est pas à vous que je vais l'apprendre! alors, je vous fait un petit film review, comme ça, avec tous les films en vrac!

Dans la catégorie drame historique: Twelve years a slave, de Steve MacQueen

'Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…'

Un film....magnifique. Vraiment. Et l'oscar du meilleur film est amplement mérité pour ce chef-d'oeuvre qui revisite une période bien sombre de l'histoire des Etats-Unis. Le film est grave, j'ai dû détourner le regard à plusieurs reprises pour éviter la violente-d'autant plus marquante quand on sait que toute cette haine a bel et bien existé. Les personnages sont forts et complexes, mais leur jeu tout en subtilité.

Dans la catégorie drame tout court: Dallas Buyers club de Jean-Marc Vallée

'1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.'

Film très émouvant dans lequel un Matthew McConaughey absolument méconnaissable (moins 22 kilos, ça compte!) mène un magnifique combat contre les taureaux, la maladie, les laboratoires pharmaceutiques et les institutions. Ou comment un cow-boy homophobe et macho envoie chier tout le système pour sauver sa peau (et gagner du fric?) et aide bon nombre de malades à vivre avec le virus en passant.

Dans la catégorie biopic: Yves Saint Laurent de Jalil Lespert

'Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.'

Pour être honnête avec vous, je ne connaissais d'Yves Saint Laurent que les initiales enlacées, et de vagues images de défilés aperçues de-ci de-là. J'allais même jusqu'à ignorer qu'il était homosexuel... c'est dire! J'ai donc beaucoup appris sur ce personnage haut en couleur grâce à ce film, dont la qualité principale est l'interpretation des deux héros par Pierre Niney, bluffant, et Guillaume Gallienne, qui ne démérite pas. L'histoire se focalise plus autour de l'histoire d'amour entre le couturier et l'homme d'affaires Pierre Berger que sur le monde de la mode, ce qui, à mon sens, est un peu dommage. Depuis le coup de foudre entre les deux hommes, on assiste aux dérives et à la souffrance de l'homme maniaco-dépressif, qui aimait un peu beaucoup à la folie la drogue, l'alcool et les hommes.

Dans la catégorie comédie romantique: About time de Richard Curtis

'À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.'

Richard Curtis nous a déjà prouvé à de nombreuses reprises son talent pour les comédies romantiques (Coup de foudre à Notting Hill, Quatre mariages et un enterrement, Love actually...). About time ne déroge pas à la règle: voilà une comédie plaisante, pleine de bons sentiments, avec des personnages attachants. Pas le film du siècle, hein, il faut être clair là-dessus, mais une petite comédie bien sympa à regarder par un après-midi pluvieux (et en mangeant du cadbury, c'est encore mieux!)

Dans la catégorie comédie dramatique: Blue Jasmine de Woody Allen

'Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa soeur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.'

Film qui à mon sens repose sur Cate Blanchett, ébouissante dans ce rôle de femme déchue, paumée et dépressive. On retrouve les ingrédients propres à Woody Allen: retrouvailles, ruptures, jazz, dialogues percutants. Pas son meilleur film, mais pas le pire non plus. Mais je crois que si j'ai tant aimé, c'est qu'il m'a immédiatement fait pensé à Un tramway nommé désir, qui reste depuis des années mon film préféré de tous les temps. Jasmine et Blanche sont le même genre de femme, à la recherche d'un idéal qu'elles peinent à trouver. La seule solution reste la folie...

Dans la catégorie jeunesse: Minuscules-la vallée des fourmis perdues de Thomas Szabo et Hélène Giraud

'Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...'

Film d'animation, vu avec Tisane et Soleil, 4 ans tous les deux. Très bonne surprise que ce film sans parole! On écouteparler le vent, la rivière, et les insectes en imaginant leurs dialogues. Poésie, humour, rebondissements, courses poursuites....les enfants ont adoré! et moi aussi!

Des avis sur ces films? Ou sur d'autres? Quels ont été vos coups de coeurs cinématographiques ces dernières semaines?On en parle?

Posté par Teachum à 10:46 - Commentaires […] - Permalien [#]