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La vie en tisanie
20 mars 2015

Le semaine de la lose...

La fin brutale de mon ordinateur alors que je rédigeais mon article 'Savourer la vie en 2015- semaine 10' aurait du me mettre la puce à l'oreille. Mais non, même ça n'a pas réussi à me faire perdre mon sourire lundi matin en arrivant au boulot. Ni les quelques spasmes que j'ai pu ressentir dans mes intestins en début d'après-midi. Voici les moments forts de la semaine 11, autrement nommée "La semaine de la lose"...


Lundi 19h15: Je ne peux rien pu avaler. Me concernant, ça n'est jamais bon signe, mais je reste persuadée que ça ira mieux demain. Mon amie Lorie appelle ça La positive attitude.


1h00: je me réveille, persuadée que ça va déjà mieux. Avant de réaliser que non, ça ne va pas du tout. La suite, je ne vous la raconte pas, évidemment, j'ai encore une réputation à tenir par ici.

Jeudi 8h00: presque fraîche et dispose, et délestée de quelques kilos,  je  retourne au travail, avec encore quelques traces de fatigue, mais bon, je vais vite récupérer, bien sûr. Une bonne nuit de sommeil et on n'en parlera plus.


21h00  je  rentre et suis accueillie par un laconique: 'on va passer une nuit pourrie' de la part de mon fiancé.  Je préfère prendre ça à la légère. Mais, enfin, ça arrive de pleurer en début de sommeil, ça n'est pas grave, bonne nuit. Et pense à écouter Lorie, ça te ferait un de bien, mon chéri.


23h00: J'ai beau avoir plein de pensées positives du genre 'la fièvre va baisser, elle va arrêter de pleurer, se rendormir, je vais me rendormir, ça va aller très bien, demain on n'en parle plus'...bizarrement tout ne cesse pas d'un coup.

Vendredi 1h00: Broutille est prise de tremblements compulsifs, se plaignant d'avoir très très froid quand je touche son front brûlant.... pfiout les pensées positives sont bien vite balayées par un intense sentiment de panique. Tout se bouscule. De ça va aller, on passe à 'et si ça n'allait pas finalement?'. En l'espace de 5 secondes, je  passe d'un état très zen à 'je l'emmène à l'hôpital', sans trop réfléchir. Un instinct me pousse à ne pas la laisser comme ça. Vite vite j'enfile un jean pendant que mon fiancé lui met son manteau son snood et son bonnet (très important le snood pour la suite de mon histoire). Et je décide d'aller dans service d'urgences où je ne suis jamais allée (ça aussi ça a son importance pour la suite).


1h20Je l'installe dans la voiture, elle est toujours en phase de tremblements intenses, rien ne parvient à la calmer.


1h30 ....blurp....(ça, c'est le bruit de vomi...). Le snood fait office de receptacle à vomi. Très pratique, je vous disais.  Bizarrement, elle se calme, les tremblements cessent. Le fait de baigner dans sa gerbe ne semble pas la déranger outre-mesure. Moi, si .


1h40 je me gare, appelle ma fiancée, au bord de la crise de nerfs: "Ca fait trois fois que je fais le tour de l'hôpital, je ne trouve pas l'entrée,ça pue le vomi dans la bagnole, QU'EST-CE-QUE JE FAIS BORDEL DE MERDE???????"


1h45: sur un malentendu je trouve l'entrée des urgences. Je nettoie ce que je peux, enlève les morceaux de tomates coincés dans les plis du cou (le snood n'est pas infaillible), la porte à bout de bras jusqu'à l'accueil où je m'excuse pour l'odeur.  Contrairement aux autres urgences, c'est calme, très calme. Nous sommes prises en charge tout de suite.


3h30 après avoir fait les examens nécessaires, l'interne pose son diagnostique: angine une fièvre suffisamment forte pour avoir provoqué les convulsions.Nous rentrons, sans autre traitement que du paracétamol pour la fièvre.

11h00: j'apprends que ma coolègue n'a pas son concours et donc que mon dernier espoir pour rester à temps plein dans mon collège s'est envolé. J'y croyais pourtant très fort. (rappelez-moi de brûler mon CD de Lorie) (rien à voir avec la choucroute, me direz-vous, mais ça m'a foutu un coup quand même).

Tout aurait pu s'arrêter là, me direz-vous. Un week-end de repos et hop une Broutille sur pieds. Oui mais non. Car vous le savez, Broutille ne fait pas les choses à moitié. Après avoir passé un week-end et un début de semaine avec un bébé chonchon, nous l'emmenons à nouveau chez le médecin mardi: une conjonctivite et une otite se sont ajoutées à son angine. 

Aujourd'hui la lose semble derrière nous: le traitement de cheval a fait son effet, et plus aucun microbes ne sont à déplorer. J'ai un nouvel ordinateur, et j'ai fait une demande de mutation, qui a peu de chances d'aboutir, mais au moins j'aurai fait tout mon possible pour éviter l'année merdique qui m'attend à partir de septembre.

Je ne suis pas vraiment sûre de vous pondre un article 'savourer la vie en 2015' dimanche prochain... mais je compte bien me ratrapper la semaine d'après. Parce que si ma positive attitude a complètement disparue, je reste convaincue que la roue tourne. Comment ça ça revient au même?

lorie

 

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Commentaires
M
Les microbes ont vraiment été rudes avec tout le monde ce début 2015 :-/<br /> <br /> Je comprends ta panique pour les tremblements de Broutille car j'ai légèrement paniqué aussi quand Chichi a fait la même chose, sauf qu'il a cessé de trembler au moment où mon homme s'habillait pour qu'on aille aux urgences.
B
Ô ma pauvre, je compatis, y a des jours comme ça où on voudrait tomber dans une faille spatio-temporelle ! <br /> <br /> Contente que tout aille mieux !
M
Je ne te remercie pas pour cet air de Lorie que j'ai désormais en tête.<br /> <br /> Allez allez, haut les coeurs, il faut positiver car le vent va tourner!
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